Sous la direction de Cyrille Michon et Denis Moreau, aux éditions du Seuil
Judaà¯sme, christianisme, islam
mercredi 18 septembre 2013,
,Judaà¯sme, christianisme, islam : près de 3, 5 milliards de personnes (soit la moitié de l’humanité) se réclament aujourd’hui d’un de ces trois « grands monothéismes  ». Quarante, vingt et treize siècles, ont faà§onné dans chacune de ces trois traditions des corps de doctrine bien identifiés : à partir des à‰critures sur lequelles elles se fondent, le travail d’innombrables penseurs de tous ordres et horizons a élaboré la « théologie  » de ces religions, c’est-à -dire une réflexion d’une indéniable richesse sur le monde, l’homme et Dieu.
Le présent dictionnaire en expose le contenu, dans des articles centrés sur les notions constitutives de ces enseignements ou doctrines dont il vise à donner une compréhension synthétique. D’Abraham à Unicité divine, en passant par Amour, Calendrier, Djihad, Foi, Providence ou Résurrection, cet ouvrage rédigé par des spécialistes reconnus veut contribuer à réduire l’ignorance et permettre la découverte des similitudes et des différences des patrimoines religieux dont nous sommes —adeptes, adversaires ou indifférents— les héritiers et les contemporains.
Une chronologie et des index détaillés complètent cet ouvrage qui s’adresse à tous ceux qui, d’une faà§on ou d’une autre, s’intéressent au « fait religieux  ».
Ouvrage dirigé par Cyrille Michon et Denis Moreau, avec la collaboration de Jean-Rémi Alisse, Philippe Buettgen, Viviane Comero, à‰lian Cuvillier, Job Getcha, Philippe Haddad, Vassa Kontouma, Alfred-Louis de Prémare.
Cliquer sur le document ci-dessous pour lire l’introduction du livre.
704 pages ; Editeur : Seuil ; ISBN-10 : 2020871475 ; ISBN-13 : 978-2020871471
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Courrier électronique : cyrille.michon@univ-nantes.fr
Klesis 35, 2016, « Lectures contemporaines d’Elizabeth Anscombe  » (dirigé par V. Aucouturier)
Nul doute qu’en sachant que je provoquerais la chute du passant en le poussant pour rattraper mon chien je ne sois moralement responsable de celle-ci et de ses conséquences prévisibles. Mais la responsabilité est-elle la màªme, a-t-elle le màªme degré, que si ces effets avaient été recherchés ? La question devient cruciale pour qui pense que dans certaines circonstances il peut àªtre moralement permis de causer un certain effet qu’il serait moralement interdit (absolument ou dans ces circonstances) de (...)
Encyclopédie philosophique en ligne
Guillaume d’Ockham est associé au nominalisme, entendu comme la thèse selon laquelle tout ce qui existe est une chose individuelle, et au « rasoir  » qui serait le principe d’économie ontologique permettant d’éliminer les entités inutiles. Après une brève biographie (section 0), l’article précise et corrige la conception du nominalisme et le rà´le du principe d’économie, et les situe dans le très vaste ensemble de la pensée philosophique et théologique du franciscain. La logique (section 1), la théorie (...)
Texte paru dans A. Giavatto et F. Le Blay (eds), Autour de la Consolation de Philosophie de Boèce, Atlande 2015, p. 127-163
Le livre V de la Consolation présente un problème et une solution très connus, très influents et très étudiés : le problème de la prescience des actes libres, et la solution par le recours à l’éternité divine. C’est au milieu de ces quelques pages, les proses 3 à 6, que l’on trouve la célèbre définition boécienne de l’éternité, dans le sillage d’un autre passage célèbre du Timée de Platon. Sur ce point, comme dans l’ensemble du développement sur la prescience, les éléments assemblés par Boèce ne sont pas (...)
publié dans le European Journal for Philosophy of Religion 7/1 (2015)
The argument from ignorance mounted by John Schellenberg argues from the existence of non-faulty unbelief to the non-existence of God, from the fact of atheism or agnosticism to the truth of atheism. It relies on two putative conceptual relations : between the idea of love and that of personal relationship, and between personal relationship and existential belief on each side of the relation concerning the other relatum. I argue that each is debatable, and so the argument cannot (...)
Sous la direction de Laurent Jaffro
Collection « Analyse et Philosophie  »
,Présentation
Quelle sorte de contrà´le et, par suite, de responsabilité, avons-nous à l’égard de nos croyances ? Dans quelle mesure pouvons-nous décider de croire ? Cette question agite la philosophie européenne depuis Aristote, les stoà¯ciens, et les sceptiques ; avec les médiévaux, elle croise celle de la responsabilité du chrétien à l’égard de sa foi ; avec les modernes, elle rencontre le problème pratique de la tolérance. Cet ouvrage explore ainsi l’histoire de la controverse sur le rà´le de la (...)
Perspectives cavalières sur la thèse de Duhem
Version préliminaire d’une communication présentée au colloque organisé par Vincent Jullien (février 2012), et publiée dans les actes édités par V. Jullien, E. Nicolaà¯dis et M. Blay, Europe et sciences modernes. Histoire d’un engendrement mutuel, Peter Lang, 2012.
Présentation de la thèse de Duhem sur l’origine médiévale de la science moderne, et discussion de ses interprétations et de ses (...)
I want to discuss the idea that faith is voluntary. This is a traditional teaching, at least in the catholic tradition that I know better. Many things can be meant by such a general statement, but one privileged interpretation, offered by Thomas Aquinas, has received a very large welcome, and is given as an expression of the Magisterium in the recent Catechism of the Catholic Church. There, Aquinas is quoted for this quasi-definition of the act of faith : « Believing is an act of the (...)
Remarques sur la pertinence de la philosophie analytique de la religion
Après avoir identifié quelques arguments pour illustrer ce dont traite la philosophie analytique de la religion, je défends que celle-ci a la pertinence de la spéculation classique sur le contenu de la foi. L’une et l’autre reposent sur la contrainte logique qui suit de l’acceptation d’une proposition - refus de ce qui la contredit, acceptation de ses conséquences - et sur le fait que la Révélation chrétienne contient des propositions, certaines paradoxales. J’illustre cette pertinence par trois (...)
Professeur.
Histoire de la philosophie classique (notamment Descartes et cartésianisme), philosophie de la religion.
Courrier électronique : denis.moreau@univ-nantes.fr
Marion Michaud-Le Roux et Denis Moreau publient aux éditions Vrin une nouvelle édition des Entretiens sur la métaphysique et sur la religion de Nicolas Malebranche.
De tous les ouvrages de Malebranche, c’est sans doute le plus achevé. Véritable chef-oeuvre littéraire, témoignant d’une maà®trise magnifique de l’art du dialogue, ces quatorze entretiens sont un modèle de pédagogie : « l’homme n’instruit pas l’homme  », dit l’oratorien qui se
présente non comme un maà®tre, mais en tant que simple (...)
Publication
Jacques Ricot, chercheur associé au CAPHI, vient de publier Penser la fin de vie, aux presses de l’Ecole des hautes études en santé publique. Il s’agit d’une version remaniée et actualisée de la thèse soutenue en 2012 sous la direction de Denis Moreau
Dans le débat sur la fin de vie qui anime la société franà§aise, le citoyen est sommé d’avoir un avis bien tranché et de dire si, oui ou non, il est favorable à l’euthanasie. Mais sommes-nous bien « armés  » pour penser la fin de vie ? Faisons-nous la (...)
« Mort, o๠est ta victoire ?  » s’interrogeait saint Paul dans sa Première lettre aux Corinthiens. Il s’agit donc d’àªtre sauvés, de la mort, de la peur qu’elle nous inspire, de la faà§on dont elle nous pollue la vie. Mais comment comprendre aujourd’hui cette injonction ? Qu’est-ce que le salut ? De quoi aurions-nous à àªtre « sauvés  » ? Comment cet éventuel salut s’opère-t-il ? Et que faire alors de nos interrogations, sur les fautes, sur la foi et sur une libération possible ? Ces questions difficiles et (...)
Hors Série de « Philosophie magazine »
Philosophie Magazine consacre un numéro Hors-Série à Spinoza, avec, entre autres, des textes d’André Comte-Sponville, Frédéric Lordon, Pierre-Franà§ois Moreau, Toni Negri
Denis Moreau y débat avec Maxime Rovère (p.85-90) sur le thème de l’athéisme de Spinoza
Descartes ? Un nom, un adjectif (« cartésien  ») peu engageant, les règles, le cogito..., pense-t-on. Mais la philosophie de Descartes est beaucoup plus vaste, plus riche et plus nuancée que les stéréotypes auxquels on la réduit à l’accoutumée. Elle propose non seulement une remarquable « méthode  » pour bien penser, mais aussi, entre autres choses, des mathématiques innovantes, une physique qui donne ses fondements à la science moderne de la nature, une métaphysique et une morale qui rejoignent, sous (...)
Couples fracassés, divorces, séparations comme s’il en pleuvait : les histoires d’amour finissent mal en général. En quelques décennies, une ritournelle amusée des années 1980 s’est changée en description lucide d’un fait social, et tend à devenir une loi de la conjugalité ordinaire. Considérant que les explications socio-économiques ne suffisent pas à comprendre cette évolution, l’auteur, philosophe marié, amateur de rock’n’roll et lecteur de l’Evangile, se demande comment préserver nos amours des (...)
Dans l’ombre d’Adam, Paris, L’Å’uvre, 2013, 216 p., 21 euros
Ce roman constitue le deuxième volet du cycle Les Voies du salut, entamé en 2010 avec l’essai portant ce titre ; mais il n’est pas nécessaire de connaà®tre l’essai pour lire le roman.
Cliquer sur les documents ci-dessous pour voir la couverture, la quatrième de couverture et la table des matières de Dans l’ombre d’Adam.
Les 100 mots de la Philosophie vient de paraà®tre aux Presses Universitaires de France, dans la collection « Que sais-je ? », sous la direction de Frédéric Worms.
Denis Moreau fait partie des onze auteurs de l’ouvrage, pour lequel il a rédigé les articles Cogito, Conatus, Dieu, Joie, Liberté, Monade, Mort, Personne, Salut.