Guillaume d’Ockham
lundi 3 décembre 2007,
Dans son Traité sur la prédestination et la prescience divine des futurs contingents Guillaume d’Ockham aborde une question déjà largement disputée, à laquelle il donne une « solution » à la fois traditionnelle et originale. Traditionnelle, parce qu’il défend l’idée d’une compatibilité de la science divine du futur, et même du choix divin des destinées individuelles, avec la liberté de chaque homme. Originale, parce que le principe de sa solution réside dans une distinction de deux sortes de passés : un passé dur, et un passé souple. Cette conception s’étend à la considération des rapports entre la grâce et la liberté, et entre l’élection divine et le mérite, qui, contrairement à certaines interprétations reçues, le situe à l’opposé de Pélage comme de Luther.
Textes introduits, traduits et annotés par Cyrille Michon, Professeur de philosophie à l’Université de Nantes.
Vrin, « Translatio ». 258 p., 11 × 18 cm. ISBN : 978-2-7116-1881-1
Voir en ligne : Igitur - Arguments philosophiques
Professeur. Métaphysique, philosophie de la religion, philosophie médiévale.
Directeur de la revue Igitur - Arguments philosophiques
Courrier électronique : Cyrille Michon
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