Wesensstrukturen des Musik-Erlebens – Warum Phänomenologie in der Musik?

Wesensstrukturen des Musik-Erlebens – Warum Phänomenologie in der Musik?

“Structures d’essence du vécu musical – Pourquoi de la phénoménologie en musique ?” (Colloque organisé par l’Université de Musique et d’Arts plastiques de Graz.) L’essence de la musique est son disparaître” (Sergiu Celibidache). Mais la musique réunit aussi dans le présent, comme nul autre art, les niveaux de temps du passé et de l’avenir. Ces éléments en apparence contrastés sont d’une importance intrinsèque pour le musicien exécutant tout comme pour l’auditeur. En tant que structures essentielles du vécu musical, ils conditionnent les formes d’apparition de la musique. Dans les contributions on opérera la jonction entre Edmund Husserl (le philosophe pur) et Sergiu Celibidache (le philosophe musicien). La signification de la phénoménologie (phainómenon: ce qui est visible, ce qui apparaît) et lógos: discours, enseignement) pour la musique est le thème central de ces deux journées. Husserl parle de la “présence concrètement pleine et fluente du vivre”. Le contenu du colloque est le soubassement de toute considération phénoménologique: la description des phénomènes et, s’y rattachant, la connaissance des prestations les plus originaires, créatrices d’un sens univoque”, de la conscience qui écoute et qui vit. Le processus créateur, à  chaque fois absolument unique, par lequel de la musique surgit, est conduit par la conscience et la connaissance.

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