L’Impersonnage

L’Impersonnage

Philippe Beck a publié jusqu’ici treize livres de poésie. En 1996 paraît le premier, Garde-manche hypocrite, dont Jude Stéfan dit qu’il fera date. Bientôt, l’œuvre est tenue pour très importante et bouleversante : “Une fulguration s’est produite qui porte le nom de Philippe Beck” (Pascal Boulanger). En même temps, Jean-Luc Nancy remarque qu’il s’agit ici de “tenir la langue et [de] tenir à  la tenue de la langue”. “Monographie dialoguée”, L’Impersonnage est le premier livre consacré au travail de l’auteur. C’est d’abord l’éclairante introduction à  une œuvre qui a suscité admirations et malentendus. Avec extraits et images inédites. L’entretien révèle l’existence impersonnelle de Beck. La prose du monde y fonde la vie comme expérience du sens ou poème. Autobiographie et enfance, musique et littérature, poésie lyrique et poésie didactique, description et réalisme, poésie et philosophie, roman et journal sont renoués ici. Mais l’existence impersonnelle n’est pas seulement un thème. Le livre lui-même est une façon d’apparaître à  la fois impersonnelle et singulière. Enfin, le dialogue suggère un art poétique majeur pour notre temps. L’auteur le dit : le poète est un “communicant paradoxal” et obstiné. Il donne le sens de l’important.

éditions Argol, 2006, 252 p.



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